Bruxelles ma belle … hébétée
Aujourd’hui, 22 mars 2016, Bruxelles s’éveille en plein cauchemar.
- 8h : attentat terroriste à Zaventem. Une explosion dans le hall des départs. Poussière, cris, chaos. La zone est bouclée, l’aéroport évacué. 13 morts apprendra-t-on plus tard.
- 9h : explosion à la station Maelbeek. Le quartier Européen et la rue de la Loi sont bouclés. J’entends les sirènes d’ambulance depuis mon bureau. Le bilan s’alourdit au fil des heures. 20 morts en milieu d’après-midi.
Après Paris, Londres, New York et tant d’autres … Bruxelles rejoint la triste cohorte des capitales meurtries, victimes des attentats et de la barbarie de Daech et consorts.
Et comme l’exprime si bien le quotidien Le Soir:
La tristesse est infinie, elle suinte des pavés, elle dégouline des trottoirs.
Le bruit est continu, il sort de partout, il traverse la ville comme une blessure ouverte. Ambulances, voitures de pompiers, combis de la police, voitures banalisées gyrophares allumés hurlent leur passage. Les gens s’arrêtent, regardent, hébétés : ils ont les yeux vides. Ils savent que tout cela est vrai, ils savent aussi qu’ils savaient : cela allait, cela devait arriver.
Comme ailleurs, il nous faudra du temps pour digérer tout cela mais la volonté de vivre en paix sera la plus forte. Il ne peut pas en être autrement !
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